Chez TIJUCA nous sommes conscients que nos activités peuvent contribuer à la déforestation de la  Mata Atlântica  et qu’il est de notre responsabilité d’agir pour sa sauvegarde. C’est pourquoi nous œuvrons aux côtés des autorités locales et des nombreuses ONG qui travaillent à protéger et restaurer ce milieu. Grâce à ces efforts conjugués, tout espoir n’est pas perdu.

L'union fait la forêt

Afin de protéger la biodiversité existante, des parcs nationaux ont été créés, dont celui de la forêt de TIJUCA, ainsi que des corridors biologiques. Sebastião Salgado, photographe franco-brésilien, a fondé l'Institut Terra, plantant 2,5 millions d'arbres sur 700 hectares, ce qui a permis le retour de nombreuses espèces.

Récemment, les pouvoirs publics et l’association SOS Mata Atlântica ont proposé de créer un corridor écologique de 8 000 kilomètres, le long de la côte, au cœur de la Mata Atlântica, afin de sensibiliser la population au sujet de la déforestation. Inspiré d'itinéraires mythiques comme le «Grand sentier» au Canada, ce futur sentier reliant le Brésil du nord au sud est baptisé «Oiapoque-Chui», du nom des villes situées aux deux extrêmes.

Des terroirs à préserver

Le gouvernement brésilien a également établi une liste des espèces à protéger et a mis en place une règlementation spécifique des coupes de bois pour la fabrication des fûts de vieillissement.

Aujourd’hui, même si le système est perfectible, notamment en Amazonie, le Brésil dispose d’un système de traçabilité fiable afin de déterminer l’origine des bois. Nos producteurs n’utilisent que des bois autorisés et gérés dans un souci de durabilité. Ils sont également engagés dans des opérations de replantation.

Le reboisement de la Mata Atlântica est une préoccupation critique pour une grande variété de raisons. Il aide notamment à la conservation des ressources en eau et à la préservation des cultures indigènes. Il permet aussi de ralentir le changement climatique en tant que source massive de stockage de la biomasse pour compenser l'activité humaine et il contribue ainsi à la santé générale des écosystèmes.

Nos producteurs à l'ouvrage

Pour ces raisons, nous avons sélectionné des producteurs locaux qui partagent nos mêmes convictions en faveur de la protection de l’environnement.

Nous nous assurons que leurs bois proviennent de stocks durables et de forêts gérées durablement. Si nous savons que la déforestation a été, en partie, causée au cours de l'histoire par la récolte de bois, la situation des forêts brésiliennes est probablement analogue aux forêts de chênes et autres essences d'Europe à l'époque de l'industrialisation, au cours de laquelle les forêts étaient à risque important.

Petit arbre deviendra grand

Plus précisément, sur les quatre bois endémiques utilisé pour le vieillissement des cachaças entrant dans la composition du rhum et de la cachaça TIJUCA, deux appartiennent à la catégorie des espèces protégées : le jequitibá et le pau-brasil. Nos producteurs replantent ces arbres afin de compenser l’impact des coupes réalisées pour la fabrication des fûts.

L’amburana et l’ipê ne sont pas classées comme espèces en danger mais nous veillons à ce que les fûts proviennent de stocks gérés conformément aux règles environnementales. A noter que les fûts d'amburana ou d’ipê durent environ quarante ans et que chaque arbre met environ quinze ans à pousser, ce qui permet une production durable.

Afin d'encourager nos producteurs à poursuivre leurs efforts, TIJUCA s’engage à reverser une partie de son chiffre d'affaire au profit de ceux qui luttent pour la sauvegarde de la Mata Atlântica et aide ainsi la commune de Rio das Flores (RJ) à replanter des arbres.

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