Photo de la forêt de Tijuca à Rio de Janeiro

Les spiritueux TIJUCA rendent hommage à la forêt éponyme, poumon vert de Rio de Janeiro.

La forêt de Tijuca a failli disparaître ; sauvée miraculeusement, son histoire mérite d'être contée.

Par la volonté de Sa Majesté Pedro II

Le 18 décembre 1861, dans la chaleur de l’été austral, le major Manoel Gomes Archer accompagné des esclaves Constantino, Eleutério, Leopoldo, Manuel, Maria et Mateus, commence à gravir les collines entourant Rio de Janeiro.

Sa mission, qui vient de lui être confiée par décret de l’empereur Dom Pedro II, consiste à replanter des arbres sur ces pentes afin de restaurer la forêt de Tijuca telle qu’elle existait autrefois.

En effet, depuis plusieurs années Rio de Janeiro n’a plus d’eau, ses rivières Carioca, Maracanã et Comprido ne dévalent plus les collines qui la surplombent, lui offrant des points de vue éblouissants, et les fontaines ne coulent plus sur les places de la ville.

Photo du Major Manoel Gomes Archer

Le Major et sa troupe

La faute en revient aux plantations de café, aux scieries et à l’exploitation du charbon de bois qui ont conduit à défricher la forêt sur une grande partie du massif de Tijuca, situé aux alentours de la ville et partie intégrante de la Mata Atlântica, forêt tropicale humide courant tout au long du littoral du Brésil.

Bientôt rejointe par 22 employés, la petite troupe du Major Archer va durant treize années et non sans l'opposition des propriétaires terriens qui avaient déboisé les lieux, replanter sans relâche des arbres jusqu'à reconstituer la forêt d'origine.

Tableau ancien représentant la forêt de Tijuca

100 000 arbres

Seront ainsi mis en terre 100 000 jeunes arbres appartenant à de nombreuses espèces et provenant des fermes voisines de Paineiras et Jacarepaguá ou des forêts vierges de la région de Guaratiba près de la côte ouest de la ville.

Ces arbres nécessitèrent un mode de reboisement très complexe ajoutant ainsi à la valeur du travail réalisé par ce petit groupe d’hommes déterminés et symbolisent encore à ce jour la grande diversité d'espèces endémiques à la Mata Atlântica.

Un français à l'œuvre

Par la suite, le Major Archer sera appelé à Petrópolis, résidence d’été de l’empereur, où il poursuivra son œuvre écologique car la « ville impériale » est frappée des mêmes maux que Rio de Janeiro.

Le baron Gaston Louis Henri de Robert d'Escragnolle, fils de nobles français, prendra la relève jusqu’à sa mort en 1886, transformant la forêt en ce magnifique parc qui fait aujourd’hui la fierté de Rio de Janeiro.

Photo d'un tableau ancien représentant des travailleurs dans la forêt de tijuca

Premier geste écologique de l'histoire

Grâce à ces hommes, Rio de Janeiro retrouve son approvisionnement en eau et la forêt de Tijuca devient le premier exemple au Monde de reconstitution réussie d’un écosystème, symbolisant une prise de conscience précoce des enjeux écologiques.

Devenue partie intégrante du parc national de Tijuca, la forêt de Tijuca, masse verte essentielle pour le climat et le contrôle hydrologique de la ville de Rio de Janeiro, est désormais protégée et constitue la plus grande forêt urbaine au Monde.

Photo d'une ancienne carte de la forêt de Tijuca

Rendre hommage et perpétuer l'œuvre

Élevés à proximité de Rio de Janeiro, sur les terres de la Mata Atlântica, nos spiritueux rendent hommage à la diversité biologique de la forêt de Tijuca et à la conscience écologique de ces pionniers.

Se voulant trait d’union entre le passé et l’avenir, ils ont vocation à inciter les générations futures à perpétuer l’œuvre de Pedro II et du Major Archer afin de continuer à bénéficier des bienfaits de la forêt de Tijuca.

Parce que les enjeux environnementaux et de développement durable sont encore plus présents aujourd’hui, TIJUCA se tient aux côtés et aide financièrement ceux qui œuvrent à la protection de la Mata Atlântica.